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Algérie, l'immolation d'une femme dénonce le retour des expulsions

Le logement est de nouveau à l’origine d’un drame en Algérie. Une femme s’est immolée à Oran par le feu, au moment où un huissier de justice lui notifiait l’ordre d'expulsion. Protestant contre, elle s’est aspergée d’essence après avoir ouvert le gaz, prenant feu en même temps que son fils âgé de trois ans et un policier. Le Comité SOS Expulsion dénonce le retour aux expulsions, après le gèle qui a accompagné la mission du Rapporteur Spécial des Nations sur le Droit au Logement, et demande aux autorités de prendre en charge dans l'immédiat les familles déjà expulsées ou en voie d’expulsions.

Suite au drame survenu ce jeudi à Oran et qui à couté la vie a une femme Algérienne qui était menacée d’expulsion de son logement, alors que les policiers tentaient de la convaincre d'ouvrir la porte, elle s'est aspergée le corps avec un bidon d'essence, elle ouvre la porte et met le feu à son corps à l'aide d'un briquet selon le témoignage de ses voisins ; Dans la nuit de jeudi à vendredi, elle est décédée, alors que son fils de trois ans, brûlé au visage et à la poitrine, est dans un état qualifié de "très grave ", selon des sources médicales.

Devant ce nouveau drame le Comité SOS Expulsion présente ses sincères condoléances à la famille de la victime et dénonce énergiquement le retour aux expulsions arbitraires et aveugles en absence de pièce de rechange et de prise en charge après un gèle qui n’a duré que cinq mois et demande a ce que une enquête soit ouverte pour définir les causes de ce drame et de punir les responsables.

Le Comité demande aussi l’implication des autorités dans ce phénomène qui prends une ampleur grave et d’assurer une prise en charge pour les familles déjà expulsées ou en voie d’expulsions.

Le Comité se tient au côté des victimes et de leurs familles.

  • l’Etat doit assumer ses responsabilités quant aux familles victimes d’expulsions pour les reloger dans les plus brefs délais, avant la période hivernale
  • L’Etat doit prendre des mesures d’accompagnements, chalets pour stabiliser les familles et les enfants avant de trouver une solution définitive à leurs problèmes, dont les dangers éminents.
  • L’Etat doit prendre en considération l’imposition des loyers exorbitants, car si éventuellement on prend option pour une location qui n’est d’ailleurs à la portée d’aucun salarié au bon soin de la maffia de l’immobilier ou la spéculation est pratiquée au grand jour.
  • L’Etat doit revoir la législation relative aux expulsions notamment la création de cellules d’enquêtes sociales et de suivies au niveau des tribunaux.
  • L’Etat doit intégrer les familles expulsées ou en voie d’expulsion dans des programmes d’accès au logement social en priorité.
  • L’état ne doit pas ignorer que la rue n’est pas un domicile, et que les enfants des familles expulsées sont les premiers à payé le prix de l’erreur qui les privent de leur droit à une vie digne et à l’éducation.

Pour le Comité SOS Expulsions

Le Président M. SALMI Hakim

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