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la Via Urbana

Campagne, effacer la dette pour loger les pauvres

En vue du G8 sur la dette (Édimbourg, juillet 2005) les associations d'habitants et les mouvements sociaux urbains, les ong, les volontaires, les mouvements anti-dette, les organismes locaux du monde affirment : ça suffit!
La dette est illégitime, injuste et pas payable!
Les gouvernements ont par contre l'obligation de payer la dette sociale!
Il est possible de loger les pauvres du monde!

Nombre des signataires: 2467 personnes

Au début de 2005, sous l’impulsion de l'Alliance Internationale des Habitants, une trentaine d'associations et mouvements sociaux urbains lancèrent un Appel pour la construction d'une espace commune de dialogue et d’initiative pour le droit au logement sans frontières. Cet Appel fut à l’origine d'une assemblée importante organisée pendant le FSM de Porto Alegre qui a vu la participation de beaucoup de monde. Lors de cette assemblée, la proposition fut relancée, surtout dans ses articulations régionales et thématiques.
Nous réunissons à présent près de 200 entités, issues d'environ 30 pays de tous les continents.

Puisque, pendant le FSM, les mouvements altermondialistes ont décidé de marquer la Journée mondiale anti-dette le 16/5/05 en vue du sommet G8 (Édimbourg, juillet 2005) , nous profitons de cette occasion pour relancer la Campagne Expulsions Zéro.
Ainsi l'AIH vous propose-t-il de relancer ensemble une grande initiative de plaidoyer et de solidarité par l’envoi d’un Appel général à notre liste d’adresses d'environ 25.000 membres en 100 pays. Cet Appel général démontre le lien entre la dette extérieure, l'insécurité du logement et le manque d'habitations dignes.

Un milliard de personnes sont mal logées ou sont sans abris à cause des grands investissements du capital financier et immobilier, des discriminations sociales, économiques et raciales, des guerres et des désastres naturels. Ce nombre au lieu de baisser de 100 millions d'ici le 2020 comme prévu par l'objectif n. 7 des Millennium Development Goals (MDG) , augmentera de 700 millions à cause des règles néolibérales édictées par le FMI et la Banque Mondiale qui imposent des coupes sur les secteurs sociaux quand ils ne sont pas privatisés. En effet, souvent les expulsions sont motivées par les grands investissements des pays riches, du FMI, de la Banque Mondiale pour la construction de routes, de chemins de fer, de services, d’ouvrages touristiques, de centres commerciaux. etc. Rarement il s'agit de nécessités primaires des populations locales, ce sont plutôt des moyens qui s’inscrivent dans les politiques de payement de la dette extérieure. Et, souvent, les gouvernements des pays pauvres refusent les propositions des associations d'habitants pour des politiques d’habitat et urbaines respectueuses des droits parce qu'ils allouent les ressources du pays au payement de la dette extérieure qui est estimée, actuellement à 2.597 milliards USD dont 523 milliards concernant les pays les plus pauvres.
Pour améliorer les conditions d’habitation de 100 millions de personnes des bidonvilles il faut quelques 92,4 milliards USD, à-peu-près l 3,5% de la dette, alors que pour loger un milliard de sans-abri et mal logés il suffit environ 924 milliards USD, soit 35% de la dette totale.
Ces données seraient à la base de la revendication lors du prochain sommet G 8 : annuler la dette et canaliser les ressources ainsi libérées dans les Fonds Populaires pour la Terre et le Logement proposés par la Campagne Expulsions Zéro. L’appel général contiendrait aussi les Appels au soutien des Campagnes dans lesquelles vous etes engagés en incluant les pays que vous souhaiteriez mentionner. L’appel général répercuterait automatiquement tous les appels nationaux vers des centaines de responsables politiques, gouvernements, FMI, BM, etc.

Donc nous vous demandons de bien vouloir nous envoyer dans les plus brefs délais: info@habitants.org

  • une ébauche d'Appel pour votre pays ou région, précisant: les données sur les besoins en habitation, le nombre de personnes menacées d'expulsions ou sans logement, le budget nécessaire et le montant de la dette extérieure.
  • nom, poste et e-mail des responsables politiques à qui envoyer l'appel

L'appel doit être d’une demi-page. Nous vous suggérons de consulter d'autres mouvements sociaux urbains et anti-dette lors de la rédaction. Nous mettrons tout sur www.habitants.org

Link mouvements antidette :
http://www.cadtm.org/
http://www.jubileesouth.org/sp/
http://www.jubilee2000uk.org/

Appel à la solidarité internationale : éliminer la dette pour loger les pauvres du monde

Un milliard de personnes sont mal logées ou sont sans abris à cause des grands investissements du capital financier et immobilier, des discriminations sociales, économiques et raciales, des guerres et des désastres naturels. Ce nombre au lieu de baisser de 100 millions d'ici le 2015 comme prévu par l'objectif n. 7 des Millennium Development Goals (MDG), augmentera de 700 millions d'ici le 2020 à cause des règles néolibérales édictées par le FMI et la Banque Mondiale qui imposent des coupes sur les secteurs sociaux quand ils ne sont pas privatisés. En effet, souvent les expulsions sont motivées par les grands investissements des pays riches, du FMI, de la Banque Mondiale pour la construction de routes, de chemins de fer, de services, d'ouvrages touristiques, de centres commerciaux. etc. Rarement il s'agit de nécessités primaires des populations locales, ce sont plutôt des moyens qui s'inscrivent dans les politiques de payement de la dette extérieure. Et, souvent, les gouvernements des pays pauvres refusent les propositions des associations d'habitants pour des politiques d'habitat et urbaines respectueuses des droits parce qu'ils allouent les ressources du pays au payement de la dette extérieure qui est estimée, actuellement à 2.597 milliards USD dont 523 milliards concernant les pays les plus pauvres.
Pour améliorer les conditions d'habitation de 100 millions de personnes des bidonvilles il faut quelques 92,4 milliards USD, à-peu-près l 3,5% de la dette, alors que pour loger un milliard de sans-abri et mal logés il suffit environ 924 milliards USD, soit 35% de la dette totale.

Donc nous soutenons les batailles de la Campagne Expulsions zéro et nous demandons avec force :
Aux pays riches, FMI, Banque Mondiale:

  • Effacer tout de suite la dette et reporter rapidement l'aide publique à la coopération au développement au 0,7% du PIB, pour permettre aux pays pauvres de respecter le Pacte International sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) en commençant par les MDG, en particulier de l'Objectif n.7, cible 11.
  • Bloquer quelconque investissement dans les pays pauvres si leurs effets violent le PIDESC, en particulier s'ils violent le droit au logement établi par l'art. 11.

Aux pays pauvres et aux pouvoirs locaux :

  • Canaliser les ressources libérées du payement de la dette et de l'aide au développement dans des Fonds Populaires contrôlés par toutes les parties intéressées, habitants et société civile organisée compris, avec des mécanismes clairs pour en garantir la transparence.
  • Destiner prioritairement ces ressources-là aux Fonds Populaires pour la Terre et le Logement au soutien de politiques d'habitation et sociales publiques pour tout de suite améliorer les conditions d'habitation de 100 millions de personnes des bidonvilles
  • Orienter ces fonds aussi pour permettre aux habitants des bidonvilles l'accès aux services sociaux de base (eau, électricité, santé, éducation etc.)
  • Respecter les obligations du PIDESC en bloquant prioritairement toutes les démolitions et les expulsions forcées, en développant des politiques d'habitat et urbaines qui respectent le droit au logement et le droit à la ville pour toutes les personnes (sécurité du logement, aménagement et réhabilitation urbanistique participée, accès aux services publics de baser etc.).

À UN - Habitat :

  • Établir une instance de concertation entre les gouvernements des pays pauvres et ceux des pays riches, les représentants reconnus des bidonvilles, les réseaux internationaux, les ong et les pouvoirs locaux, pour favoriser la sécurité du logement, la constitution des Fonds Populaires pour la Terre et le Logement, la réforme et la redistribution de la terre et l'accès aux services publics de base.

Nombre des signataires: 2467 personnes